Gallia Romana
Notice
Ville | Grenoble (Isère, 38) |
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Sujet(s) | |
Auteur(s) | |
Support | Imprimé |
Date | 1575 |
Inscription | |
Références | Belleforest 1575, l, 2, , p. 320, 322 |
Bibliographie | DLF XVIe siècle, p. 125-127 ; Simonin 1987, p. 433-451 ; Chatel 1990, p. 17-24 ; Michel 1999, p. 53 n° 15, 110-115 ; Lemerle 2005, p. 68-69, 84 |
Remarques | |
Transcription
DLF XVIe siècle, p. 125-127 ; Simonin 1987, p. 433-451 ; Chatel 1990, p. 17-24 ; Michel 1999, p. 53 n° 15, 110-115 ; Lemerle 2005, p. 68-69, 84
Le mémoire sur l’antiquité de Grenoble avait été fourni par Laurent Rabot et Pierre Gilbert, conseillers au Parlement de la ville (Belleforest 1575, I, 2, p. 320). La porte Viennoise fut démolie au début du XIXe siècle (1802-1810). Elle portait l’inscription : DN IMP CAES CAIVS AVREL VALERIVS DIOCLETIANVS P F INVICTVS AVGVSTVS ET IMP CAESAR MARCVS AVREL VALERIVS MAXIMIANVS PIVS FELIX INVICTVS AVG MVRIS CVLARONENSIBVS CVM INTERIORIBVS AEDIFICIIS PROVIDENTIA SVA INSTITVTIS ADQVE PERFECTIS PORTAM VIENNENSEM HERCVLEAM VOCARI IVSSERVNT (CIL, XII, n° 2229) = « Nos maîtres l’Empereur César Gaius Aurelius Valerius Diocletianus, pieux, heureux, invincible, Auguste et l’Empereur César Marcus Aurelius Maximianus, pieux, heureux, invincible, Auguste, après qu’ont été construits grâce à leur prévoyance et achevés les murs de Cularo avec leurs bâtiments intérieurs ont ordonné que la Porte Viennoise soit appelée Herculéenne. »
« Avant Gratian elle [la cité] avoit esté fortifiee par Maximian envoyé par Diocletian en Gaule pour y apaiser les tumultes, & lequel la feit comme un fort, & citadelle pour la defence des Romains : y faisant deux portes de belle piere carree, & subtilement elaboree, & de matiere si bonne, qu’encor a present il ne paroit en sorte aucune que la vieillesse y aye fait diminution aucune de leur premiere beauté : l’une de ces portes portoit le nom de Romaine Jovie, à cause qu’elle tendoit au chemin pour s’avoyer à Rome : & l’autre se nommoit Viennoise Herculienne, par laquelle passoyent les soldats pillans en la Provence, dediant la Jovienne, à [322] Diocletian, qui s’egalloit à Jupiter en ses gestes, & celle qui estoit dicte Herculee, estoit dediee à Maximian surnommé Hercule, & se flatant d’une felicité pareille à celuy de qui il s’attribuoit le nom. De cecy on voit encor certaines inscriptions gravees en des pierres qui donnent tesmoignage de ces auteurs, & lesquels memoires & attestations sont à Grenoble, & non pas à Vienne, ainsi que Pomponius Lete le songe […].
Et à la porte qui va vers Vienne, & qui regarde le Septentrion, vous y voyez gravee ceste escriture.
DD. NN. IMP. CÆS. CAIVS AVREL. Valerius Diocletianus PP. invictus Augu. Et Imp. Cæsar Marc. Aurel. Valerius, Maximianus, pius, felix, invictus Aug. Muris Cularonensibus cum interioribus Ædificiis providentia sua institutis, atque perfectis, Portam Viennensem Herculeam Vocari jusserunt. »