Gallia Romana

Ville	Arles (Bouches-du-Rhône, 13)
Sujet(s)
Auteur(s)
Support	Manuscrit
Date	1494
Inscription
Références	Münzer 431, f. 108v°= Goldschmidt 1939, p. 68-69
Bibliographie	Constans 1921, p. 298-324 ; Goldschmidt 1939 ; Stouff 1991, p. 567-573 ; Coulet 1991, p. 581-585 ; Gros 1991, p. 49-50 ; Gros 1996, p. 335-337 ; Lemerle 2005, p. 89 ; Rothé/Heijmans 2008, p. 274-283
Remarques

Transcription

Constans 1921, p. 298-324 ; Goldschmidt 1939 ; Stouff 1991, p. 567-573 ; Coulet 1991, p. 581-585 ; Gros 1991, p. 49-50 ; Gros 1996, p. 335-337 ; Lemerle 2005, p. 89 ; Rothé/Heijmans 2008, p. 274-283

L’édifice décrit par Münzer est l’amphithéâtre, et non le théâtre qui n’est pas identifié à son époque

« Est item Arelati theatrum olim a Romanis exquisitissime fabrefactum. Est planicies magna in girum et circulum 62 arcubus ex maximo et durissimo quadroque lapide circumdata, plena testudinibus et fornicibus ut theatrum Veronæ et Collosseus Rome constructus. Inestimabliles sine dubio opes pro hoc tam stupendo opere sunt exposite ; hodie autem pauperes homines hunc theatrum inhabitant in fornicibus et planicie casulas habentes. Et sine dubio, ut ex ruinis ubique apparet vetustissimum est Arelatum, et ab olim maxime celebratum. »
= « Arles, il y a aussi un théâtre construit autrefois par les Romains de façon remarquable. Autour d’un espace central, 62 arcades, édifiées en très grand appareil et plein cintre, entourent l’ensemble : constructions semblables à celles de Vérone ou du Colisée à Rome. Inestimables, sans aucun doute, sont de telles œuvres. Aujourd’hui de pauvres gens habitent ce théâtre, ayant leurs cahutes dans les cintres et sur l’arène. Il est hors de doute, ainsi qu’il appert de ces ruines, qu’Arles est très ancienne, si souvent célébrée dans l’antiquité. » (trad. Amargier/Charlet, Provence historique 1991, p. 599)