Gallia Romana
Notice
Ville | Arles (Bouches-du-Rhône, 13) |
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Sujet(s) | |
Auteur(s) | |
Support | Manuscrit |
Date | 1596 |
Inscription | |
Références | Platter A λ V, f. 85= Keiser 1968, p. 132 |
Bibliographie | Constans 1921, p. 278-297 ; Keiser 1968 ; Le Roy Ladurie 1995 ; Gros 1996, p. 292-293 ; Le Roy Ladurie 2000 ; Lemerle 2005, p. 89-90 ; Rothé/Heijmans 2008, p. 287-301 |
Remarques | |
Transcription
Constans 1921, p. 278-297 ; Keiser 1968 ; Le Roy Ladurie 1995 ; Gros 1996, p. 292-293 ; Le Roy Ladurie 2000 ; Lemerle 2005, p. 89-90 ; Rothé/Heijmans 2008, p. 287-301
Le collège d’Arles fut installé à l’emplacement de la scène du théâtre, avant de céder la place en 1664 au couvent de la Miséricorde ; le théâtre ne fut identifié en tant que tel que dans la seconde moitié du XVIIe siècle
« In der statt schul stehen 2 seülen, so sehr hoch unndt dick, von einem unbekanten stein, dass ettlich meinen, sie seyen gegossen, welche vor zeiten in einer kirchen, die yetz bey 200 schritt darvon, gestanden, die ein solchen grossen hoff gehabt haben soll, daß auch hernacher die statt ihren nammen dahär bekommen, Arelate, als wolt man sagen Ara lata, daß ist: breiter hoff. Unndt soll auf denselbigen seülen ein altar gestanden sein, auf welchen man der Dianae Arelatensi geopfert hatt. Gleich darbey kompt man zum amphitheatro. »
= « En l’école citadine se dressent deux colonnes, hautes et corpulentes. Leur substance est d’une pierre inconnue, si bien que d’aucuns pensent qu’elles sont coulées d’une pièce, comme avec un genre de ciment. Autrefois, selon diverses personnes, elles se dressaient dans une ancienne église dont l’emplacement est éloigné d’environ deux cents pas de l’actuelle école. Cette église était dotée, paraît-il, d’une aire tellement immense qu’ultérieurement la ville elle-même en a reçu son nom : Arelate, autrement dit Ara lata, c’est-à-dire grande cour ! Un autel aurait été érigé sur ces colonnes, au-dessus desquelles on sacrifiait, soi-disant, à la déesse appelée Diane arlésienne, Diana Arelatense. Juste à côté on arrive à l’amphithéâtre. » (trad. Le Roy Ladurie 2000, p. 181-182)